Édition du mardi 13 juin 2017
Canicule : la ministre de la Santé rappelle la nécessaire mobilisation de l'ensemble des acteurs dont les maires
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a présenté hier le plan national canicule 2017. La ministre s'exprimait à l'issue d'une réunion de tous les partenaires du plan national canicule (Samu, associations, Météo-France, hôpitaux, ministères du sport, du travail, AMF...), dont le premier niveau de « veille saisonnière » a été activé, comme tous les ans, le 1er juin. Le plan compte quatre niveaux d'alerte qui correspondent chacun à des actions de prévention et de gestion spécifiques.
La surveillance au niveau de la « veille saisonnière » implique la mobilisation en amont des services de l'Etat en région. Ils mettent en place des actions de prévention et de communication adaptées et renforcées pour la population, en particulier les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, isolées, handicapées, précaires, sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants...), selon la Direction générale de la Santé.
La ministre a notamment rappelé l’important rôle des maires. Depuis la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap et le décret du 1er septembre 2004, le maire est en effet « tenu d’instituer un registre nominatif des personnes âgées et des personnes handicapées de sa commune vivant à domicile qui en font la demande, dont la finalité exclusive est de permettre l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux auprès d’elles en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence ». Le maire assure la conservation, la mise à jour et la confidentialité du registre. Il doit également faire un « recensement » des lieux, comme les bibliothèques, où les personnes vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Il s'agit de lieux frais d'accès gratuit et auxquels le public ne pense pas forcément. Les communes peuvent également diffuser les recommandations à suivre en cas d’épisodes de chaleur, informer leurs administrés des horaires des piscines…
Si le maire est mobilisé pendant l’ensemble de la période estivale, son degré d’implication varie cependant selon l’intensité des vagues de chaleur.
La réunion a aussi permis de repérer le problème des patients ayant des traitements psychiatriques lourds (neuroleptiques), qui sont « moins hydratés que les autres, car ils n'y pensent pas eux-mêmes », a ajouté la ministre. « On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements », a-t-elle dit.
Agnès Buzyn a plaidé la nécessaire mobilisation de tous : « Chacun doit avoir un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le 15 si besoin, tout le monde est concerné », a-t-elle ajouté. La ministre a souligné l'importance de prendre des mesures de prévention sans attendre que les voyants soient au rouge.
Télécharger le plan national canicule 2017.
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La surveillance au niveau de la « veille saisonnière » implique la mobilisation en amont des services de l'Etat en région. Ils mettent en place des actions de prévention et de communication adaptées et renforcées pour la population, en particulier les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, isolées, handicapées, précaires, sans abri, femmes enceintes, jeunes enfants...), selon la Direction générale de la Santé.
La ministre a notamment rappelé l’important rôle des maires. Depuis la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap et le décret du 1er septembre 2004, le maire est en effet « tenu d’instituer un registre nominatif des personnes âgées et des personnes handicapées de sa commune vivant à domicile qui en font la demande, dont la finalité exclusive est de permettre l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux auprès d’elles en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence ». Le maire assure la conservation, la mise à jour et la confidentialité du registre. Il doit également faire un « recensement » des lieux, comme les bibliothèques, où les personnes vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs. Il s'agit de lieux frais d'accès gratuit et auxquels le public ne pense pas forcément. Les communes peuvent également diffuser les recommandations à suivre en cas d’épisodes de chaleur, informer leurs administrés des horaires des piscines…
Si le maire est mobilisé pendant l’ensemble de la période estivale, son degré d’implication varie cependant selon l’intensité des vagues de chaleur.
La réunion a aussi permis de repérer le problème des patients ayant des traitements psychiatriques lourds (neuroleptiques), qui sont « moins hydratés que les autres, car ils n'y pensent pas eux-mêmes », a ajouté la ministre. « On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements », a-t-elle dit.
Agnès Buzyn a plaidé la nécessaire mobilisation de tous : « Chacun doit avoir un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le 15 si besoin, tout le monde est concerné », a-t-elle ajouté. La ministre a souligné l'importance de prendre des mesures de prévention sans attendre que les voyants soient au rouge.
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